«Quand je vois Villefranche, je vois ma jeunesse. Fassent les hommes qu'elle ne change jamais.»
A Villefranche, dans la vieille rue «obscure», sans ouverture sur le ciel (les riverains lui ayant mis un toit pour s'agrandir !),
se trouve une plaque de céramique scellée au sol réalisée par Jean Cocteau. Je l'ai reproduite : dessinée et peinte à l'aquarelle.
Cocteau, artiste multidisciplinaire : poète, romancier, dessinateur, peintre, dramaturge, cinéaste...
Il a également réalisé de nombreuses céramiques lors de sa villégiature à Villefranche-sur-mer.
Vous désirez voir l'original ? Il se trouve chez mon amie Mireille, qui a un
superbe blog...
http://mireillecoeursoleil.blogspot.fr/2012/09/la-photo-de-la-semaine-9.html
Le petit port de Villefranche, situé à quelques kilomètres de Nice, n'a guère changé depuis que le poète
Jean Cocteau écrivit ses mots en 1952, mesurant le chemin parcouru depuis ses nombreux séjours dans les années 20 et 30.
«Quand je vois Villefranche, je vois ma jeunesse. Fassent les hommes qu'elle ne change jamais.»
Cocteau, dit-on, y trouva l'inspiration pour Orphée et y tourna aussi une scène pour Le testament d'Orphée.
C'est plus que son ombre qu'on frôle ensuite en pénétrant dans la chapelle Saint-Pierre, près du quai Courbet.
Elle servit longtemps de remise à filets pour les pêcheurs, et Jean Cocteau mit quatre ans à les persuader,
d'obtenir le droit de la décorer. Il le fit en 1957, à sa manière... L'intérieur est entièrement recouvert de fresques
dessinées et colorées par Cocteau. Elles évoquent la vie de saint Pierre et les attraits de la Méditerranée,
avec un brin d'exubérance. Des pêcheurs volants voisinent avec des gitans; des séraphins ailés volent au plafond,
tandis que le miracle de Saint-Pierre marchant sur l'eau orne un mur.
J'ai emprunté toutes ces photos sur le net. Elles ne sont pas de moi...
Bonne soirée, bon week-end, des bisous à tous.
Merci pour votre gentillesse...